Dans le domaine de l’aviation, le contrôleur de circulation aérienne a la lourde responsabilité de suivre les arrivées et les départs des avions. Ainsi, un avion ne pourra pas atterrir si le contrôleur n’en donne pas l’autorisation au pilote. Dans ces quelques lignes, nous allons voir plus en détails les diverses tâches du contrôleur de circulation aérienne.

Tâches au niveau de la tour de contrôle (TWR)

Le contrôleur de circulation prend les décisions sur les plans de vol comme la transmission des instructions aux pilotes concernant les autorisations de décollage et d’atterrissage. En tant que contrôleur de circulation aérienne, vous aurez la tâche de contrôler et coordonner le mouvement des véhicules de service ainsi que de tous les avions qui se trouvent sur la piste.

Vous devrez guider les trafics aériens aux alentours de l’aéroport. Notez aussi que l’intégration au niveau du trafic aux instruments de chaque arrivée et départ des petits avions volant à vue doit se faire à tout moment. Cela est aussi valable pour les hélicoptères.

Les contrôles d’approche (APP)

Vous devrez vous assurer que les avions qui font des manœuvres d’approche sur la piste soient orientés correctement.

Il se pourrait aussi que vous ayez à les diriger vers une zone d’attente. De plus, il vous faudra orienter les avions même après leur décollage afin d’aider les pilotes à rejoindre les couloirs aériens.

Le centre de contrôle régional (ACC)

Un contrôleur de circulation aérienne prend aussi en charge le flux de trafic dans le secteur régional. Ainsi, vous devrez prendre en compte les avions qui traversent la zone qui vous a été confiée en insistant sur le respect du plan de vol pour ne citer que la vitesse de l’avion. Par ailleurs, vous aurez la responsabilité de transmettre les consignes aux pilotes afin d’assurer leur sécurité en permanence. Vous pourrez par exemple les guider dans les changements de cap ou sur les conditions météorologiques. Pour cela, il ne faut en aucun cas couper les liaisons radiotéléphoniques avec les centres de contrôles régionaux à proximité ainsi que les avions en vol.

Cela vous permettra d’alerter les services de sécurité tout comme les services de sauvetage en cas de besoin. Vous serez le

premier à savoir si jamais un avion venait à disparaître du radar.

Communiquer avec le central d’engagement militaire (TFC)

Certes, un contrôleur de circulation aérienne est un civil dans la majorité des cas. Toutefois, cela ne vous empêchera pas de communiquer avec les pilotes militaires si cela s’avère nécessaire et que vous obteniez un mandat de la part des Forces aériennes. Vous devrez alors intégrer les manœuvres de chaque avion militaire au trafic aérien civil. Vous serez aussi une police de l’air d’office. Ce qui fait qu’aucun avion suspect ne doit échapper à votre vigilance.